Historique

Du consulat à l'incorporation

En 2008, le Consulat de France à Québec propose à la Table des lettres du Conseil de la culture de Québec et Chaudière-Appalaches de créer une édition québécoise du Printemps des Poètes, un festival d’origine française célébré dans toute la Francophonie. Il s’agit que le Québec puisse se joindre aux 60 pays qui célèbrent la poésie autour du 21 mars, Journée mondiale de la Poésie. La Table des lettres confie alors le mandat à Productions Rhizome, l’un des seuls organismes littéraires à Québec.

De 2008 à 2010, Productions Rhizome coordonne la version québécoise du Printemps des Poètes. Durant ces trois années, le modèle original français est observé : regrouper les différentes activités littéraires et poétiques organisées par les artisans du milieu littéraire de Québec, individus et organismes, sous une programmation générale et en faire la promotion.

En mai 2010, le Printemps des Poètes devient une entité légale à part entière.

Suite à l’incorporation de l’organisme, des changements majeurs sont apportés. Le but est alors de mettre sur pied un festival poétique dont la qualité est augmentée et, donc, d’assurer une direction artistique resserrée de l’ensemble des propositions présentées pendant le mois. Par ailleurs, le Printemps des Poètes développe ponctuellement des activités de poétisation des milieux et de médiation culturelle. Ces activités, qui ont cours toute l’année et qui sont complètement indépendantes du Mois de la Poésie, visent d’un côté certains publics moins exposés à la poésie (jeunes en réinsertion, femmes détenues, handicapés visuels, etc.) et de l’autre un public élargi à l’ensemble de la population.

DU PRINTEMPS DES POÈTES AU BUREAU DES AFFAIRES POÉTIQUES

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En 2016, le lancement de la programmation du Mois de la Poésie a permis de dévoiler le nouveau nom et la nouvelle image de lʼorganisme : le Bureau des affaires poétiques. Ce nouveau nom reflète sa place singulière dans le paysage littéraire québécois en tant qu’organisme de production et de diffusion de spectacles littéraires, d’activités de médiation culturelle (La Corriveau, La Chambre noire) et de développement des publics. Bref, il incarne ce que lʼorganisme est devenu au bout de ses neuf premières années dʼexistence, tout en déjouant, non sans un brin dʼironie, tout institutionnalisme. Ce changement de nom cherche également à enrayer la confusion entre l’organisme Printemps des Poètes et son festival du Mois de la Poésie, ainsi qu’avec l’association française Le Printemps des Poètes.